Ecole de danse cubaine, cours de Son - avec Javier Pompa
Le Son est un genre musical cubain apparu entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
Dérivé du Changui que Nené Manfugas a introduit à Guantánamo puis en 1882 au carnaval de Santiago de Cuba, joué à ses débuts par un trio de musiciens.
Au début les instrument de base sont : un Tres (guitare à 3 cordes) un bongo et la marimba (basse).
Le «Son cubain» est fondé sur un rythme à quatre temps.
En 1909, le service militaire devenu obligatoire, des militaires de Santiago de Cuba se rendront à La Havane et y apporteront le Son ; le tempo s'accélèrera, et le nombre de musiciens passera à six : Sexteto Boloña, Sexteto Occidental ; le Cuarteto Oriental qui deviendra le Sexteto Habanero.
Peu à peu, des orchestres ont délaissé le Danzon pour jouer du Son.
Dans les années 1920, un des groupes les plus célèbres est le Trio de Miguel Matamoros avec des succès comme Mamá, son de la Loma, El que siembra su maíz... Il est bientôt concurrencé par d'autres, comme le Sexteto Munamar, le Sexteto Machin, qui ont légué eux aussi des enregistrements inoubliables.
En 1927, Ignacio Piñeiro crée le Sextetp (puis Septeto) Nacional, ajoutant pour la première fois dans l'histoire du Son une trompette comme instrument principal.
La mode du Son gagne les Etats-Unis (là bas on l'appelle Rhumba).
En France, ce sont notamment Don Barreto et les Lecuona Cuban Boys qui feront connaître le rythme du Son.
En 1930, Arsenio Rodríguez fusionne le Son avec le Guaganco (une des formes de la Rumba) et donne naissance au Son Montuno (Papauba et Para bailar son montuno).
Vers 1950, Beny Moré fait évoluer le Son avec d'autres rythmes cubains (Castellano que bueno baila usted et Vertiente Camaguey).
Carlos Puebla, à l'encontre de la tendance à en accélérer le rythme dans les années 40 et 50, puise dans la tradition du Son dans un style mélancolique et humoristique avec des arrangements simples mais subtils, tout comme Los Compadres avant lui.
Cependant à Cuba, le Son ne cesse d'évoluer sans jamais renier ses racines, au gré des influences musicales et technologiques qui pénètrent dans le pays. Le chachacha, le mambo, le songo ou la timba sont en ce sens des descendants directs du Son.
À partir de la deuxième moitié des années soixante, le Son va constituer la base de ce qu'on nommera, d'abord à New York, la SALSA, synthèse et évolution de plusieurs rythmes cubains et portoricains.
En 1989, lors d'un festival, Compay Segundo chante pour la première fois «Chan Chan».
En 1997, Ry Cooder décide de reformer un groupe de Son, avec des légendes oubliées : Buena Vista Social Club. Win Wenders en fait un film documentaire en 1999 qui remporte un large succès et contribue fortement à la promotion du Son en Europe.
Le Son se danse sur la mélodie, quelques passes simples, l’amour de la danse à deux, le fameux “tornillo” et du style !!!
Le Son constitue depuis ses débuts l’un des premiers traits de la musique authentiquement cubaine. C’est le résultat de l’interaction des éléments du folklore dans les racines de la musique espagnole et africaine.
L’évolution du Son suit une trajectoire parallèle à celle de la contredanse et ses dérivés.
Malgré tout, ces styles restent indépendants les uns des autres durant leur développement.
Le Son évolue dans les milieux populaires, issus des zones rurales du pays – La contredanse elle est assimilée aux danses de salon.
Le Son cubain est à l'origine de toutes les salsas. Ce n'est pas pour autant qu'il est démodé, bien au contraire. Dans sa pratique il demande style, sobriété, écoute, interprétation. Il s'adresse donc à des personnes plus attirées par les danses de caractère que par les danses festives.
Lorsqu'on le regarde on peut dire qu'il dégage calme, "classe", et douceur. La façon que nous avons de placer le pas, la rythmique sur la phrase musicale donne une impression d'une danse très posée, maitrisée, contenue, dans laquelle nous pouvons utiliser des arrêts, des postures, des ralentissements, des accentuations. Le danseur doit savoir être très sobre, pas de déhanché dans le son, tout est question de présence. D'une certaine manière on peut le rapprocher du tango, pas dans la façon de danser, ni dans les mouvements, mais par rapport à l'interprétation, l'univers qui s'en dégage.
Né le 03/12/1959 à Santiago de Cuba (Cuba)
Installé en France depuis 1997.
Nationalité française et cubaine
Diplômé d'Histoire, spécialisé en Etudes afro-cubaines et afro-caraïbes.
Professeur et chorégraphe de danses cubaines, caraïbes et afro-caraïbes
Sonarte est la seule école dédiée à l’apprentissage du Son sur Pau.
Ils sont dispensés de Septembre à Juin tous les vendredis hors vacances scolaires. Trois niveaux de cours sont proposés : débutant, intermédiaire et avancé
vendredi
18h30 - 19h30
vendredi
19h30 - 20h30
vendredi
20h30 - 21h30
Javier est originaire de Cuba et grand spécialiste du Son.
Il enseigne les danses cubaines en France depuis 1997.
Les stages de Sonarte sont également organisés au Studio de danse du Hall des Sports de l’Université (cf le plan dans la section contact).
tarif 15 €
durée 1h30
Vous pouvez assister aux stages indépendamment. Le règlement peut s’effectuer sur place en espèces ou par chèque à l’ordre de J.P. SonArte.
Les stages de Sonarte sont dispensés
au studio de danse du Hall des sports de l’Université.
Une question, un renseignement sur les cours ?
06.81.06.29.15
imasel@sfr.fr
lieu des cours :
IROKO salsa, MJC du Laü
81 avenue du Loup
64000 PAU
lieu des stages :
Studio de danse - Hall des sports de l’Université
rue Jean Geneze 64000 PAU
(à côté de la piscine Plein Ciel).
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